2 ans de tour du monde sans avion, sans valise et sans hôtel – en devenant entrepreneur à succès

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Transcription texte de l’interview :

Olivier Roland : Il a raté sa prépa.

Steven Herteleer : Et là, je le vis évidemment très mal. 2/20, tu as vraiment l’impression d’être… Enfin, 2, c’est nul ! Ce n’est même pas terrible, c’est : tu es un débile.

Olivier Roland : Il choisit son cursus à la faculté au hasard, il crée des produits qui ont fait gagner beaucoup d’argent à de grandes entreprises.

Steven Herteleer : J’avais créé un produit qui est devenu un best-seller, qui a fait des dizaines de millions d’euros chez L’Oréal.

Olivier Roland : Il a vécu un moment difficile avec sa mère alors qu’elle était atteinte d’une maladie grave.

Steven Herteleer : Je me rappelle de ce que ma mère me dit. Elle m’a dit « j’ai raté ma vie ».

Olivier Roland : Il est allé au Mali le lendemain de son enterrement, ce qui lui a permis de prendre beaucoup de recul.

Steven Herteleer : ça a changé complètement ma vision. Je me suis dit « mais pourquoi il me demande cela ? » Alors, sûrement un peu de la conversation, il ne savait pas trop quoi dire, mais aussi une philosophie de toute l’Afrique.

Olivier Roland : À son retour, il décide de démissionner d’un boulot très bien payé à L’Oréal et devient photographe, ce qui lui permet d’accumuler 10 000 euros qu’il va utiliser pour accomplir son rêve : faire le tour du monde. Oui, mais pas n’importe comment, en suivant plusieurs règles dont les suivantes : 1ère règle : sans prendre l’avion, 2ème règle : sans dépenser un seul euro dans l’hébergement, et 3ème règle ?

Steven Herteleer : C’était sans bagage.

Olivier Roland : What ?

Steven Herteleer : Aucun bagage.

Olivier Roland : D’accord. Tu t’es dit « c’est trop facile de voyager normalement ». Zéro bagage ?

Steven Herteleer : Oui, donc j’avais mon passeport, carte bleue.

Olivier Roland : Mais tu avais un sac quand même.

Steven Herteleer : Non, aucun sac. Pas de fringues de rechange.

Olivier Roland : Un sac banane, même pas ?

Steven Herteleer : Rien du tout. Pas de téléphone.

Olivier Roland : Pas de téléphone ?

Steven Herteleer : Aucun téléphone. Rien du tout.

voyager et faire le tour du monde sans bagage

Olivier Roland : À son retour, cela le conduit à faire des boulots improbables.

Steven Herteleer : Les mecs, je leur ai dit « Qui est chaud pour un tatouage, gratuit ? Ça se passe dans ma cabine », et là, il y en a 2-3, les gros bourrins de la salle des machines, genre moi, je suis chaud et tout. Et j’avais un petit carnet où j’avais fait des dessins parce que j’avais fait 10 ans de dessins de mes 10 à 20 ans. Donc, j’avais plein de dessins. En gros, je peux vous faire cela. Et les mecs passaient dans ma cabine et ils choisissaient leurs dessins, et je leur faisais. Mais je n’avais jamais tatoué. Et puis, je ne savais pas à quel point c’était dur de tatouer.

Olivier Roland : Et même à prendre une photo de François Hollande.

Steven Herteleer : En effet, j’ai shooté François Hollande dans son bureau.

Olivier Roland : Il finit par lancer un business sur le web, et après moult péripéties, il cartonne.

Steven Herteleer : Cela m’a sauvé. Cela m’a complètement sauvé. C’est-à-dire que ça m’a redonné 6 mois d’oxygène, cela m’a payé tout. Alors, j’ai gagné 150 000 euros sur ce lancement-là.

Olivier Roland : Cette vidéo est une conversation avec Steven Herteleer, photographe, entrepreneur, marketeur, grand voyageur. C’est une longue conversation, la plus longue jusqu’à présent dans ce podcast. Mais honnêtement, elle m’a semblé trop courte, plutôt comme l’introduction d’un prochain épisode, tant elle était passionnante.

Je vous recommande de vous y plonger en la savourant comme j’ai pu la savourer, et n’hésitez pas à l’accélérer si besoin. Puis, une fois que vous l’aurez écoutée, dites-moi si comme moi, cela vous semble aussi comme l’intro d’une prochaine vidéo. C’est parti.

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De SDF à 10 millions par an : comment gagner avec de mauvaises cartes, avec Anthony Bourbon

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Transcription texte de l’interview :

Olivier Roland : Il a fait partie du panel d’investisseurs de la célèbre émission de télé « Qui veut être mon associé ? » sur M6. Il a fait passer son entreprise Feed de 0 à 10 millions d’euros de ventes en moins de 3 ans. Anthony Bourbon a pourtant vécu un traumatisme tôt dans sa vie.

Anthony Bourbon : Je me retrouve à la rue quand j’ai 16 ans et je dors dans les bus. Aujourd’hui, je n’ai vraiment aucun problème d’argent.

Olivier Roland : Ce qui lui a appris la vie à la dure.

Anthony Bourbon : Je me suis dit voilà « tu as 500 €, il va falloir les rationner », comme je disais à l’époque. Et donc, une fois, je dormais dans les bus, une fois, je dormais chez un pote, une fois, je dormais dans un hôtel miteux à 20 € la nuit.

Olivier Roland : Au point qu’il dit lui-même…

Anthony Bourbon : Ouais, on peut dire que j’étais SDF.

Olivier Roland : Alors, il aurait pu se laisser abattre, mais il a décidé de prendre cette expérience de manière positive et de l’utiliser comme source d’énergie pour se lancer dans l’entrepreneuriat.

Anthony Bourbon : Parce qu’il y a une envie de revanche, de vengeance qui est assez forte. Et je pense que ça se sent quand on regarde les différentes interviews, quand on lit les différents articles ou quand on regarde nos réseaux sociaux. J’ai envie de bousculer le système.

Olivier Roland : Et même si aujourd’hui Feed est un succès éclatant, cette aventure entrepreneuriale connaît des hauts…

Anthony Bourbon : Et du coup, on a une réussite ou en tout cas un parcours qui est assez explosif en mode startup parce qu’on a levé plus de 40 millions d’euros, on a ouvert 5000 points de vente.

Olivier Roland : … Comme des bas.

Anthony Bourbon : On était 80 à un moment et là, on est redescendu à 35 – 40.

Olivier Roland : Et tu vas pouvoir découvrir tout au long de cette interview la ténacité impressionnante d’Anthony, sa rage de vaincre et son énergie qui est au top.

transformer son énergie en tremplin, rage de vaincre

Nous verrons aussi :

–       Comment transformer un environnement défavorable en tremplin

–       Comment trouver l’avantage injuste caché en toi qui va te permettre de réussir mieux que tes concurrents

–       Comment avoir l’idée de ton entreprise et la lancer en un mois chrono

–       Comment réussir la levée de fonds pour ta startup

–       Comment faire de l’argent un bon serviteur, plutôt qu’il soit ton maître

–       Comment garder l’énergie et la motivation dans les moments difficiles (et il y en aura)

–       Comment investir intelligemment dans les cryptos et le web 3

–       Des actions quotidiennes simples que tu peux faire pour tirer ton épingle du jeu

–       Et bien d’autres choses encore.

C’est parti.

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Le gendarme homme-sirène qui voyage 6 mois par an

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Transcription texte de l’interview

Olivier Roland : Il a vécu le système scolaire comme un enfer.

Alex Haffner : Non, c’était une catastrophe. Je ne me retrouvais absolument pas dans le système scolaire conventionnel, j’étais plutôt mis de côté. C’était très compliqué. C’est une période que j’aime essayer d’oublier.

Olivier Roland : Et était même très fainéant.

Alex Haffner : J’étais très fainéant, c’est-à-dire que je n’étudiais pas.

Olivier Roland : Et s’il est aujourd’hui à la tête de sa petite entreprise, il n’est pas millionnaire pour autant. Pourtant, Alex a aujourd’hui une vie libre, riche et atypique, beaucoup plus que bien des gens qui gagnent plus que lui. Parmi les nombreuses activités qu’il pratique, il est gendarme.

Alex Haffner : Donc, on fait tout ce qui est mission de surveillance générale, police route. Avant, on faisait du transfert de prisonnier. Maintenant, on fait aussi tout ce qui est BGE, c’est-à-dire qu’on fait aussi des patrouilles de nuit par exemple.

Olivier Roland : Hypnotiseur.

Alex Haffner : On fait des spectacles, des séminaires en entreprise sur le lâcher-prise, le bien-être au travail. Alors, je fais un peu de thérapie et ma spécialité, c’est retirer les phobies, gestion de stress post-traumatique pas forcément par l’hypnose uniquement en fait, par l’EMDR, la PNL.

Olivier Roland : Il a créé sa propre association caritative.

Alex Haffner : Simplement, moi, je fais des spectacles dans des orphelinats. On fait des spectacles de magie et de sculpture sur ballon. En fait, moi, ce qui me plait, c’est non seulement donner des étoiles dans les yeux, mais derrière, il y a aussi un contexte un peu psychologique.

Olivier Roland : Il voyage énormément comme un aventurier des temps modernes et il a même participé au concours de Mister Triton.

Comment a-t-il fait pour passer d’un simple BTS technico-commercial à une telle vie d’aventure ? C’est ce que nous allons découvrir dans cette interview.

Nous verrons aussi :

  • Comment vous créer des opportunités dans la vie même avec des circonstances de départ défavorables
  • Comment optimiser tous les aspects de votre vie pour qu’elle soit au service de vos objectifs.
  • Comment créer une petite entreprise qui vous laisse le temps
  • Comment faire des choses qui semblent extraordinaires aux autres sans vous stresser, petit pas par petit pas

Bref, comment faire de la vie une aventure même avec peu d’argent et bien d’autres choses.

Alors, juste une petite parenthèse, si vous écoutez cette interview au format audio, je vous encourage à aller jeter un œil à la vidéo sur la chaîne des rebelles intelligents, non seulement pour découvrir l’appartement d’Alex qui est visuellement intéressant, mais surtout car nous y avons ajouté de nombreuses photos et vidéos des aventures d’Alex. C’est parti.

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Des Assedics à 8 millions d’euros par an : comment Benoît Wojtenka de Bonne Gueule a fait


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Transcription texte de l’interview

Olivier Roland : Il a démarré comme stagiaire aux Assedics, vendeur de carrelage à Leroy Merlin.

Benoit Wojtenka : J’ai travaillé chez Leroy Merlin au monde Sol. Donc, toute la journée, j’étais vendeur pour du carrelage, du parquet, etc.

Olivier Roland : Et même nettoyeur de poubelles.

Benoit Wojtenka : J’ai travaillé pour le père d’un ami où je nettoyais les poubelles et les cages d’escalier d’HLM.

Olivier Roland : A la fin de ses études, il se retrouve dans un stage de consulting où il ne comprend littéralement rien.

Benoit Wojtenka : Je suis arrivé, le boss a fait une réunion où il a expliqué une réorganisation des équipes, je n’ai rien compris à ce qu’il racontait, mais rien de rien.

Olivier Roland : Et pourtant, Benoit fait aujourd’hui plus de 8 millions d’euros par an de ventes. Et en termes de chiffre d’affaires ?

Benoit Wojtenka : En 2019, on a fait… je vais le dire hors taxe, je sais que tu veux tellement que je dise TTC, mais je n’ai pas le… En 2019, on a fait 8,3 millions, le Covid a été un peu dur, on a fait 7 millions hors taxe en 2020, mais là, on fait une belle reprise.

Olivier Roland : Avec une entreprise florissante qui a une cinquantaine d’employés, un des blogs les plus visités sur la mode masculine en français et 5 boutiques dans différentes villes françaises. Comment a-t-il fait ? C’est ce que nous allons découvrir dans cette interview.

Benoit Wojtenka : Je me suis dit « Soit Benoit, soit c’est Bonne Gueule, soit c’est toute l’expérience que tu as vécue avant, à savoir les Assedics, Leroy Merlin, les poubelles ou le consulting ».

Olivier Roland : Nous verrons aussi :

  • Des techniques simples mais peu appliquées pour tirer son épingle du jeu
  • Est-ce que ses études l’ont aidé ou ont été un frein pour devenir entrepreneur
  • Comment affronter ses peurs pour passer à l’action
  • Comment garder la motivation pour avancer quoi qu’il arrive
  • Et bien d’autres choses passionnantes

C’est parti.

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